Les courbes décrivant l’évolution de l’aire de présence du lynx boréal, élaborées par l’ONCFS/OFB ces dernières années, bien que présentant des valeurs différentes d’un graphique à l’autre (près de 1000km² de plus annoncés pour la même année2012 !?) convergent cependant sur un point : de 2012 à 2016, l’aire de présence du lynx n’a cessé de décroitre, avant de revenir en 2018 au niveau de 2012. En clair, cela veut dire déclin/stagnation, c’est à dire que depuis 2012, la population du lynx boréal n’a pas augmenté. C’est ce qui a motivé d’ailleurs son classement par l’UICN France comme espèce en danger d’extinction (EN) dans la liste rouge des vertébrés.
La France a ratifié la Convention de Berne, et à ce titre doit garantir pour le lynx un bon état de conservation, faute de quoi elle s’expose à payer des pénalités à l’Europe.
Est-ce pour cette raison que les courbes évoluent a posteriori en se bonifiant comme un vieux vin, et que les propos (qui ont fait bondir toute les communauté naturaliste et associative) faisant état de saturation du Massif ne sont pas démenties par l’établissement ?
Nous espérons nous tromper et attendons la réponse…..